Détournement Durable vous détaille ces 2 concepts que sont l'upcycling et l'économie circulaire, 2 notions liées l'une à l'autre !
On dit souvent qu'une image vaut mille mots (c'est même le leitmotiv de la fondatrice, sensible à l'écologie et à l'environnement depuis son enfance !).
Pour autant, nous allons vous raconter la naissance de 'Détournement Durable', marque artisanale made in France, et vous expliquer son concept.
Le recyclage, mais surtout l'upcycling, n'auront plus de secrets pour vous !
Cap sur une tendance qui s'installe de + en + dans les entreprises françaises qui intègrent (presque) toutes aujourd'hui dans leurs stratégies un axe "vert" et écolo, durable.
Lorsque l'on est un peu étranger au monde de l'environnement et du développement durable, on a parfois tendance à confondre le "recyclage" et "l'upcycling" (parfois traduit en français par 'surcyclage' ou 'upcyclage').
Des notions et concepts assez proches, qui malgré tout présentent chacun des particularités bien différentes.
Et pourtant, la citation apocryphe de Lavoisier s'applique bien aux deux pratiques : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".
Puis au fil des années, ce concept s'est véritablement installé dans les pays développés, qui se le sont approprié au début des années 2000, grâce à quelques entreprises, véritables pionnières en la matière.
L'idée était de récolter et re-valoriser des matières et objets voués à être jetés et qui arrivaient en fin de vie.
Depuis, on ne compte plus les marques qui donnent une seconde vie et re-valorisent d'anciennes matières 1ères (souvent conçues à base de matières plastiques) qui n'avaient pas d'autre avenir que celui de partir au rebut et/ou de venir polluer notre planète.
Au-delà de la revalorisation de tous ces déchets, c'est l'environnement et la planète qui s'en portent mieux : plus besoin d'utiliser encore et encore de nouvelles matières premières : les placards des entreprises, les stands des salons professionnels, ou encore les océans regorgent de matières et matériaux qui ne demandent qu'à trouver une seconde vie, plutôt que de finir à la poubelle, ou pire, de venir polluer nos paysages et océans !
Grâce à ces entreprises et start' up, c'est toute une industrie, toute une nouvelle économie qui a vu le jour en France (on parle d'économie circulaire, le cycle de vie des matières faisant ainsi une boucle) , et a permis de remettre à l'honneur certains métiers artisanaux, comme les maroquiniers.
Ainsi, d'anciens pneus (crevés) reprennent désormais vie sous forme de ceintures (grâce à La vie est belt).
D'anciennes bâches de montgolfières peuvent aussi se réincarner en parapluies, grâce au savoir-faire des salariés et aux ateliers partenaires de Bilum.
Ou encore de vieux tissus d'ameublement (chutes, fin de rouleaux, matières non conformes...) qui, grâce aux mains habiles et aux connaissances du métier de chausseur des artisans de Le Lissier, donnent vie à de jolies collections de baskets.
De manière beaucoup plus proche des bricoleurs en herbe, que certains d'entre-nous pouvons être, ce sont aussi des palettes de chantier ou des palettes de livraison (utilisées en grande distribution), qui trouvent place dans nos salons sous forme de tables basses, de chaises ou canapé, ou encore de mobilier de jardin. On ne compte plus les micro-créateurs qui chinent le week-end des palettes plus jolies les unes que les autres, pour les transformer ensuite en véritables œuvres d'art, et qui les revendent parfois (soit directement sur leur site e-commerce, soit par le biais de la plateforme Le bon coin).
Si l'on sait que les prémices du recyclage ont eu lieu au 16° siècle, sous François 1er, le terme d'upcycling a fait son apparition au milieu des 90', grâce à René PILZ, architecte d'intérieur Allemand.
Pour lui, l'upcycling était l'exact opposé du recyclage (qu'il qualifiait de "downcycling") : plutôt que de détruire intégralement la matière pour en créer une nouvelle, mais sans valeur ajoutée, l'upcycling avait plutôt vocation à "upgrader", à valoriser la matière, en créant non plus de nouvelles matières premières, mais en créant de nouveaux objets, souvent uniques ou produits en toutes petites séries, et haut de gamme. D'où le préfixe "up" accolé au radical, le terme "cycling". Cela permet en même temps d'allonger la durée de vie de ces matériaux, voire de leur donner une seconde vie, une seconde chance !
Etonnamment, ce concept est d'abord né dans les pays en voie de développement, puisqu'il pouvait s'avérer plus compliqué pour les habitants d'accéder aux biens de consommation (meubles, accessoires...), contrairement aux pays développés, dans lesquels il était plus facile de s'en procurer.
A partir d'une bache, objet de communication de la ville de Paris, nous avons pu réaliser quelques tote bag.
Une matière 1ère gratuite, à portée de main, qu'il aurait été dommage de jeter une fois l'événement passé !
Comment passer à côté de cette évidence ? Oui, produire via l'upcycling, c'est produire (et donc consommer) de manière intelligente.
Oui, l'upcycling, c'est une démarche et une production intelligentes : au lieu d'épuiser et de puiser sans cesse dans les ressources que nous offre notre si belle planète, les différents acteurs et entreprises (qu'ils soient créateurs de meubles, ou d'accessoires) présents sur ce marché ont décidé de réutiliser tout (et presque n'importe quoi) dans leur démarche de préservation de l'environnement, et dans leur activité :
Est-ce vraiment possible ? Et oui, car comme répété plusieurs fois au travers de ces pages, "rien ne se perd, tout se transforme". Et tout se réutilise !
Ainsi, même d'anciens cartons utilisés par nos fournisseurs, pour les commandes que nous leur avons passées, ou ceux qui servent à livrer les produits en grandes surfaces et commerces de proximité sont réutilisés, et permettent à leur tour de livrer nos goodies et accessoires uniques à tous nos clients !
En plus d'une démarche environnementale, c'est une démarche économique qui est mise en place. Que ce soit pour la planète ou pour le porte-monnaie, il n'y a pas de petites économies !
Contrairement à l'upcycling, le recyclage induit véritablement un processus de transformation de la matière, incluant notamment une dépense énergétique (eau et/ou électricité). Le nouveau produit créé à partir de cette matière aura une qualité équivalente, voire moindre, au produit dont il est issu.
L'exemple le plus connu de matière recyclée reste celui du papier : bon nombre d'entre nous ont pu, au cours de leur scolarité, s'exercer lors d'ateliers de sensibilisation à la transformation de papier usagé, en nouvelles feuilles de papier.
Aujourd'hui, et dans ce domaine encore, les initiatives de recyclage sont nombreuses, notamment en France.
L'une des plus marquantes et des plus solidaires, mais pas forcément la plus connue, reste à notre sens celle de la coopérative Le Relais : les vêtements collectés sont à la fois redistribués et revendus, en friperies et recycleries (s'ils sont en suffisamment bon état). Sinon, ils sont transformés, donc recyclés, en isolants thermiques et acoustiques, grâce aux fibres cotons, notamment à partir d'anciens jeans trop usés pour être portés à nouveau.
c'est DÉTOURNER une matière (toile, bâche, kakemono...) de son utilisation initiale afin de lui offrir une nouvelle vie, une seconde vie en la transformant en un objet de valeur supérieure à sa valeur initiale. D'où l'ajout du suffixe 'up' ("haut" en anglais).
Vous comprenez désormais le lien entre le nom de la marque 'Détournement Durable', et sa vocation, sa raison de vivre 😉
On parle ainsi d'économie circulaire.
c'est détruire une matière (la broyer, la découper, la faire fondre, la transformer en "paillettes" ...) pour créer une nouvelle matière et lui trouver un nouvel usage.
(comme par exemple, les fibres de jean ré utilisées pour créer de la matière isolante, utilisée dans la construction)
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