Aujourd'hui, 18 mars, c'est la journée mondiale du recyclage !

Si elles sont nombreuses, ces différents pratiques sont loin d'être anodines et sans conséquences pour notre planète. Bien au contraire.

Nous vous en présentons ici quelques-unes, que nous nous efforçons d'instaurer dans notre vie, depuis + ou - longtemps.

La pratique #1 à mettre en place dans votre quotidien, dans votre vie, et déjà instaurée dans de nombreux foyers (et même de + en +, dans le entreprises), est le tri des déchets.

Beaucoup de Français le pratiquent depuis longtemps, que ce soit dans dans leur cuisine ou dans leur salle de bain, les emballages étant très nombreux (bouteilles de gels douche, de shampoing, démaquillants ou encore tubes de dentifrice).

Mais cela peut parfois s'avérer compliqué :

- quels emballages plastiques peuvent être recyclés ?

- lesquels devraient terminer leur vie dans la poubelle classique, celle des ordures ménagères, et lesquels peuvent être envoyés dans les poubelles de tri en fonction du type de plastique qui les composent ?

Depuis le 1er janvier de cette année, CITEO (entreprise privée, à but non lucratif, spécialisée dans le recyclage des emballages ménagers et des papiers graphiques) a décidé de simplifier et d'assouplir les règles de tri, permettant ainsi à la quasi totalité des Français de jeter dans le bac de tri l'ensemble des emballages (pots de yahourts, films, bouteilles, sachets, barquettes...).

Ainsi, ce sont plus de 3kg supplémentaires d'emballages qui seront recyclées chaque année par les Français.

Dans les entreprises, une marque a retenu notre attention, car elle permet aux salariés de pratiquer le tri des déchets de manière ludique, grâce à des poubelles colorées, chaque couleur étant affectée au recyclage d'un élément spécifique (capsules, marc de café, mégot, gobelets, papiers, canettes ...).

Il s'agit de la marque française Les joyeux recycleurs.

Si l'on est plutôt du genre à voir le verre à moitié plein, on pourra se dire que le COVID-19 aura aussi eu, finalement, un impact positif pour la planète.

En effet, cette période et ses confinements successifs, notamment le 1er, en mars 2020, aura permis à un grand nombre d'entre-nous de prendre conscience de notre surconsommation. Comment ?

Parce que nous sommes nombreux à avoir eu du temps, beaucoup de temps pour nous occuper de notre intérieur, et de ranger pièce après pièce, placard après placard.

Et de prendre ainsi conscience du nombre considérable d'objets que nous n'utilisions pas, peu ou plus.

Pour l'essentiel, il s'agissait de produits liés à l'une des industries les plus polluantes au monde, l'industrie textile (vêtements, chaussures, maroquinerie ...).

Mais cela s'est aussi avéré vrai dans notre cuisine ou dans notre salle de bain : nous avons tous retrouvé des produits cosmétiques achetés, car souvent en promotion, mais toujours pas utilisés ou ouverts.

Les plateformes de revente en ligne, telles que Vinted ou Le Bon Coin ont ainsi vu leur nombre d'utilisateurs et/ou d'annonces exploser à cette période.

Et tout le monde y a trouvé son compte : la planète, car cela nous a permis de nous familiariser un peu plus avec la seconde main, et d'éviter ainsi de consommer encore et encore de nouveaux produits. Et notre porte-monnaie, car nous avons pu faire de belles affaires. Et ainsi arrondir nos fins de mois pour ceux qui se trouvaient côté vendeurs.

Finalement, chacun a pu trouver des trésors (et des euros) dans ses placards.

Et certains ont même poussé le recyclage, issus de leur tris de placards, à son paroxysme :

quoi de mieux que réutiliser et réemployer des cartons pour ses expéditions et colis Vinted, qui étaient issus de livraisons précédentes ?

C'est ce que nous faisons d'ailleurs chez Détournement Durable, pour l'envoi de nos productions à nos clients.

Pour d'autres, le tri s'est fait de manière plus radicale et rapide, mais bénéfique pour les personnes les + vulnérables et les + précaires : leurs surplus d'affaires et objets qu'ils n'utilisaient plus ont tout simplement fait l'objet de dons à des associations caritatives, telles que notamment Le Relais ou Emmaüs.

Certains les ont déjà mis en place dans leur jardin, d'autres dans leurs copropriétés. D'autres s'y sont même essayé pendant les confinements liés au COVID-19.

Pour ceux qui n'en seraient pas encore adeptes, cela deviendra même une obligation à partir du 1er janvier 2024 : les biodéchets ne pourront plus être jetés dans la poubelle verte, réservée aux déchets classiques, conformément à la loi du 10 février 2020 relative à la lutte anti-gaspillage pour une économie circulaire.

Ce devraient donc être 83kg/habitant/an supplémentaires de déchets (coquilles d'œufs, épluchures, restes alimentaires ...) qui pourront ainsi être transformés et trouver un nouvel usage : fertilisants naturels pour enrichir les sols et comme engrais pour les végétaux de nos jardins, ou biogaz pour la circulation des transports en commun (bus).

Cette pratique se matérialise principalement dans l'achat de produits en vrac : céréales, farines, lessives, cosmétiques ...

En effet, acheter en vrac oblige à se tourner vers des produits dépourvus d'emballages (et mêmes de suremballages) inutiles, et de réutiliser, à chaque achat, nos contenants : pots, sachets, filets ...

C'est notamment le cas des cosmétiques pensés et développés par la marque française Lamazuna.

Pour ceux qui ont la chance d'habiter à proximité d'agriculteurs et producteurs, c'est également la possibilité d'acheter ses fruits et légumes directement "à la source", évitant ainsi des emballages d'une part, et d'acheter des aliments cultivés et récoltés à l'autre bout de la planète, d'autre part.

Enfin, cela se traduit également dans notre quotidien par la suppression totale des bouteilles en plastique : de nombreuses marques ont développé des gourdes, de tailles et formes différentes, isotherme ou non, pour nous accompagner dans tous nos déplacements. Elles peuvent également être en verre, en bambou ou en acier inoxydable.

Il y en a vraiment pour tous les goûts. De notre côté, nous en avons plusieurs, et ne pouvons plus nous en passer.

Il s'agit de bouteilles de la marque italienne 24 Bottles, et permettent de conserver nos boissons fraiches pendant 24h, ou chaudes pendant 12h.

C'est la mission que se sont données, il y a plusieurs années, de nombreuses marques de mode.

C'est même l'essence et l'ADN de certaines d'entre elles : recycler des produits et matériaux a priori voués à être enfouis, ou polluant malheureusement nos sols et nos eaux.

L'une des pionnières est la marque La vie est belt, qui fabrique des ceintures, des porte-clés ou encore des nœuds-papillon à partir de pneus de voiture ou de vélo, ou encore de cordes d'escalade.

Mais ce sont aussi des marques comme Corail ou Ankore, qui partent à la recherche de plastiques perdus au fond de nos mers et océans, pour imaginer et dessiner leurs collections de baskets et de prêt-à-porter.

Dans un autre domaine, c'est également la marque de stylos PILOT Pen, qui a lancé sa gamme Begreen de stylos en plastique recyclé ET rechargeables.

On est sur que cette liste n'est pas exhaustive, et que vous avez certainement de nombreuses autres idées à nous partager, et qui pourraient nous permettre nous aussi de réemployer de nombreux autre matériaux et matières.

Dites-nous en + sur vos bonnes pratiques, on est curieux !